Il y a quelques années, j’étais à une terrasse de café – enfin, je veux dire, en pleine réunion de travail – à réfléchir avec un avocat à une formation qui nous avait été demandée à tous les deux.
Le thème? Les statuts juridiques de l’entreprise. Je venais de monter ma boite… je pensais que c’était pour ça qu’on m’avait sollicitée, même si je me demandais un peu ce que je faisais là.
Nous voici partis dans une discussion fleuve, à échanger sur les différents statuts et ce qu’il fallait connaitre… sur ce que nous voulions transmettre comme compétences… Puis est venue LA question :
Moi : « Comment on leur transmet tout ça? »
Lui : « Et bien… on leur explique ! »
Et là, le drame.
J’ai revu mes (quelques) cours de droit à la fac, grand « 1 »-grand « A »-petit « a »-virgule, et compris que l’exposé était son ADN, et qu’en toute bonne foi il n’envisageait pas de faire autrement.
Je crois bien que ça a été un moment décisif, où j’ai décidé que ça serait une partie à part entière de mon métier : non seulement construire des formations vivantes et joyeuses, mais également accompagner d’autres formateurs à construire les leurs.
L’une des étapes clé pour ce faire, c’est de choisir la bonne technique pédagogique.
In fine, voici ce que nous avons fait :
Nous avons d’abord listé les différents statuts d’entreprise (le fond de savoir avec lequel les participants devaient repartir)
Puis nous avons imaginé des cas pratiques, plus ou moins sérieux. Chaque cas présentait un projet d’activité et fléchait vers un ou deux statuts.