Les tout premiers apprentissages se font dans et par le jeu, sans même y penser. Puis l’environnement amène de la contrainte, et pour beaucoup (trop) apprendre devient un « travail » au sens étymologique du terme.
J’ai à cœur de porter une vision joyeuse de la formation, parce que c’est ma conviction d’une part, et aussi parce que les émotions et le lien social sont de puissants ressorts pédagogiques : ceci est aujourd’hui étayé par la neuro-pédagogie !
Trop de participants arrivent à reculons dans des formations qu’ils n’ont pas choisies, se coupant de l’opportunité d’en retirer quelque chose.
Trop de formateurs sont résignés à cet état de fait et pensent que « de toutes façons c’est comme ça », ou encore que « de toutes façons [leur] matière n’est pas drôle ».
C’est ce qui m’a poussée à mettre l’accent sur l’ingénierie pédagogique puis la formation de formateur : donner des clés pour que la progression pédagogique se fasse en douceur, utiliser la technique d’animation qui fera passer un bon moment tout en répondant à l’objectif pédagogique.
Rien ne me réjouit plus que des participants qui s’exclament lorsque j’annonce la dernière séquence de la journée : « quoi, déjà ? Mais on n’a même pas travaillé ! », Alors même qu’ils viennent de reboucler sur leurs points clés d’apprentissages…
En tant que formateur, incarner le message que l’on veut transmettre est une nécessité.